jeudi

Le Spleen du Klard-Feldgendarm

Il faut que Gros Devoir journellement se fasse,
Cependant qu’au loin les vestiges s’effacent.


Que la multitude obtuse
Médusée et transie,
Vît toujours l’Hydre Nazie,
La face de la Méduse


Qu’il soit toujours minuit à l’horloge du Nez
Que l’Heure la plus Sombre ne cesse de sonner
 
Du french Cancan
Mémoriel, quand
Sonne l’heure,
Il nous souvient
Des jours anciens
Du Führer.

Comment continuer à les couvrir de cendres
Cependant qu’à la fosse les nazis vont descendre ?

Que sont nos nazis devenus
Que nous avions si près tenus
À bras le corps
Ils sont déjà trop clairsemés
Je crois le vent les va ôter
Du vieux décor.

mercredi

la complainte du Klarspard Feldgendarm

Je suis venu jeune Excité,
En rollers depuis Tel Aviv
Dans l’ex-France des hommes vils 
Ils m'ont tous bien félicité.

Plus tard des tarifs nouveaux
De négoces plus ou moins infâmes
M'ont élu idole des femmes !
Elles m’ont toutes trouvé beau.

Bien que ma Patrie fut d'ailleurs
Et très brave ne l'étant guère
J'ai voulu aller faire la guerre
De lâches et de faux-monnayeurs

Nez né ni trop tôt ni trop tard
Je me délecte de ce Monde
O Goyim je vous trouve immondes :
Crevez tas de pauvres bâtards !

mardi

Cimérie









Est-ce ainsi que les soldats défilent
Dupés par une ombre fossile ?

D'abord on crut mourir pour la Jérusalem Céleste :
On mourrait pour le Trésor des rois.

Puis, mourir pour Son Roi semblait le sort le plus beau :
On mourrait pour la propriété foncière.

Plus tard, on tombait pour la défense de "La Propriété":
On mourrait pour le capital financier.

À la fin, dans la peau du mercenaire du Capital,
On meurt pour la Jérusalem terrestre.

 

lundi

Als sie kamen...






Quand ils sont venus chercher les antisémites,
J’ai applaudi,
C’est laid d’être antisémite.

Quand ils ont traqué les antisionistes,
Je n'ai rien dit,
Je ne suis pas antisioniste.

Quand ils ont persécuté les islamistes
Je n'ai pas manifesté,
Je n’ai rien à voir avec les islamistes.

Quand ils s’en sont pris aux catholiques,
Je n'ai pas protesté,
Je n'ai plus la foi catholique.

Puis ils sont venus me chercher...
Et il ne restait plus personne pour s'indigner.

dimanche

Palestine


Palestine !

Plaie ouverte de l’«Ordre» mondial !
Avec elle mon cœur saigne depuis si longtemps.


Gaza meurt. Dans l'indifférence. Dans un interminable camp d'extermination à cieux ouverts, au vu et au su du monde.
Monde qui se tait.
Le voilà le grand scandale d'iniquité, l'abomination de notre temps.
C'est NOTRE présent ! Cela se passe MAINTENANT… et quasiment sous nos yeux.
Pour le passé vous ne pouvez plus rien. "Laissez les morts enterrer les morts."
Qu'a tu fait, dis, toi, pleurant sans cesse sur l'Horreur ancienne et nauséabonde, contre cette autre qui se perpétue et pue jusque sous ta narine ?
Avec ton fâchisme de retard et ta montre arrêtée à l'heure la plus sombre, tu n'auras été qu'une ombre; pauvre vapeur évanescente et pâle...
Aussi crains qu'à l'heure de ta mort, le Gardien du Seuil n'écartât trop brutalement de ta face hébétée, le Voile d'Isis:  « Alors, à la vue de ce qu’ils n’avaient jamais soupçonné, de ce qu’ils avaient contemné peut-être, ils tomberont anéantis dans les profondeurs du chasme, où, n’ayant plus conscience d’eux-mêmes, ils perdront leur entité et ne se retrouveront plus ! »

Tes rogatons seront refondus et touillés dans le pot-pourri originel dont tu n'étais jamais sorti, car n'ayant rien compris de ton temps c'est comme si tu n'avais jamais été.
Et le Mal s'engraissera de ton néant sonore comme le ver de ta charogne.



 

samedi

Sabrons le champagne avec les Sabras

Sabrons le champagne avec les sabreurs
Tous les Sabras les Attila
Les massacreurs
Qui viennent comme des fiers à bras
Pour fêter Anouccah
D’égorger jusque dans leurs draps
Les enfants de Gaza

Faisons la bombe avec les sabras
Qui dorment dans leurs beaux draps
Trempés de sang
Buvons la coupe de sang frais
D’enfants fraîchement immolés

Et boum ! Leurs petits cœurs font boum !
Quant ils explosent
De panique
Avant d’aller s’éparpiller
Avec leur mains avec leurs pieds
Vers les étoiles bleues
Peintes sur les F16
Buvons la coupe de sang frais
D’enfants fraîchement immolés

Gloire et Honneur aux Sabras
Pataugeant dans les artères ouvertes
Les voies éventrées de Gaza
Pour prélever tout ce qui bouge
Et palpite encore dans les corps
Des enfants dépecés dans les bouges
Les petits enfants morts


Le manque à gagner de Monsieur Madoff
Nous sussure la Voix-off
Il fallait s'en dédommager
Par des fleuves de Sang Frais
D’enfants fraîchement immolés
Levons levons !
Nos verres de sang aux Sabras !

vendredi

Enténébrés de la terre 1



Ils ont décidé de souiller l'âme des petits enfants de France;
les enfants du CM2 devraient se charger chacun des mânes d'un enfant juif porté disparu dans l'holocauste des nazis.
Afin de créer en chacun d'eux un égrégore, qui ne les quittera plus.

Cette effrayante initiative, ne tient debout ni sur la terre ni dans le ciel,
et ce serait un scandale, un scandale d'iniquité,
de voir ces riches, ces nantis, toucher de leurs mains terreuses le cœur des petits enfants,
de leurs mains squelettiques trempées dans la terre
fouailler et semer la terreur dans le cœur de nos enfants.

Et ils ne sont pas seulement enténébrés de la terre,
éclaboussés de sanies,
ils ruissellent du Sang des enfants palestiniens,
ils dégouttent partout de richesses innombrables,
et ils dégoulinent de sang,
et ils sont couverts de sang,
couverts de sang des pieds à la tête,
ils pataugent dans le sang,
dans le sang des petits enfants de la Palestine.

Et ils trafiquent de la mémoire,
ils vendent à l'encan les âmes des enfants juifs de jadis,
in quantum,
par quartier de Mémoire
Sur leur étal de boucherie.

Ils veulent souiller l'innocence
pour justifier,
pour rendre encore plus licite
leur dépravation et leur crime.

Enténébrés de la terre 2

Enténébrés de la terre, éclaboussés de sanies, ruisselant de sang
ruisselant du sang des enfants palestiniens 
dégouttant partout de richesses innombrables et dégoulinant de sang, couverts de sang, couverts de sang des pieds à la tête, pataugeant dans le sang, dans le sang des enfants de Palestine

Il sont drapés dans le linceul de l'horreur ancienne,
pour perpétuer, pour rendre plus présente encore
par le sang des enfants 
leur éternelle abomination.



Boursicoteurs en sépultures 
Négociants en crématorium 
Suppurateurs de cicatrices 
Agioteurs de remords anciens
 Crocheteurs d'entrailles vives 
Trafiquants de cœurs palpitants 
Vautours de columbarium 
Parques de fer de Nuremberg 
 Tripatouilleurs du Typhus 
 Cafards en kaftan du passé 
Recycleurs de zyklon B 
Catalyseur de cendres froides 
Pleureuses d’éclipses gazeuses 
Spéculateurs d'étoiles bleues 
 Fossoyeurs de la mer morte 
Inconsolables au pied du Mur 
 Jérémie jaunis couvert d'or 
Lierre griffu des murs lépreux
 Lamentateurs de faux décors 
 Geignards infinis qui sanglotent....

Bientôt les Nègres affamés de la Traite
Qui rêvent d'égaler vous gros sous
Et sont bien plus innombrables que vous
Vont exiger leurs dividendes




jeudi

Le reste est silence.

O j'agonise Horatio ! Le saturnisme au plomb éteint mon souffle; je n'aurais assez de toute une vie pour rendre avec des mots terribles et saturniens la colère qui étreint mon âme devant le martyre des Palestiniens.
Plus de soixante ans que cela dure Horatio, plus de soixante ans d'agonie.

Et je dois endurer de vivre parmi les frères et sœurs, parents, amis et même le gouvernement aux gages des bourreaux. Bourreaux, et c'est peut-être ça le pire Horatio, qui se posent toujours en victimes…
Respirer leur air, supporter leur rires et leur ire, leur susceptibilité hystérique, inouïe, leur police et leur cinéma.

Cet infect plomb durci, Horatio, est le premier acte d'une tragédie planétaire à venir, à vomir, l’embrasement à cause des mêmes, Horatio, pour rendre plus exquise encore leur extraordinaire auto-délectation.
A-t-on jamais vu, Horatio, en notre asile sublunaire pareil amour sui generis ?
Et les autres peuples, Horatio, sont abrutis, ils ont trop commémoré, ont trop bu de coulpes amères.

Qu'écrire Horatio, comment trouver les mots ?
Ils ont notre voix mourante.
Qui dans l'avenir (quel avenir ?) racontera avec les détails, ce qui a provoqué.... et QUI l'a provoqué...
Le reste est silence.

mercredi

Et n'oublions jamais




Et n'oublions jamais

Que ce sont ces gens là, misère!
Qui à longueur d'années
Donnent des leçons à la Terre entière
Trient le bon grain de l'ivraie
Disent le Beau le Bon le Vrai.

mardi

Monsieur Delanoë


Monsieur Delanoë n’est pas bisexué

Il est Maire mais nullement père de famille
Devant le plomb durci il restait silencieux
Que lui font les enfants qui se recroquevillent
Dans le phosphore blanc et l’uranium des cieux

Monsieur Delanoë plane dans la nuée

Que lui font les enfants, que lui fait le phosphore,
Les cœurs brûlés tout vifs les yeux dans la chaux vive ?
Monsieur Delanoë n’aime que Tel-Aviv,                                
Sa gay pride, sa douceur de vivre, son confort

Monsieur Delanoë danse sous les huées

Sous les lambris précieux de son Hôtel de Vil
Il inonde de prébendes des cercles de vicieux
Tant que sa prépotence tourne sur cet essieu
Monsieur Delanoë pourra dormir tranquille.

 

lundi

Les vieilles zidéologies


Les vieilles zidéologies
Qui planent d'un air éthéré
Dans l'air, nous laissent atterrés :
Brûlons leurs thèses en effigie.

Valent-elles encore ces défroques?
Mais mon cher, quarante deniers,
Dans les sentines du Sentier :
Laissons les aux baisseurs de froc.

J'étais naguère communiste,
Et le resterais bien encor
Si n'était pourri le décor
Où bêlent les scrutins de liste.

Nationaliste ? Lampadophore !
N'était ce doute mélancolique
Quand la pléthore mélanique
Nique nos filles en nos draps d'or.

Décidément les doctes doctrines
Ci-devant, ne sont plus que vents,
Et devant le soleil levant
Ne riment plus qu'avec latrines.

dimanche

Gloire au FMI !


Gloire au FMI
Affameur Infamie !
C'est lui l'idéal
Du Marché Mondial !

C'est à Washington
Qu'on donne le ton
Et que des séides
Ignobles décident

Des plans meurtriers
Qui vont nous saigner
Apportant en France
La désespérance.

Et c'est à Mastrique
Qu'à grands coups de trique
De gros porcs lubriques
Nous tirent notre fric

Et à Amsterdam
Que grâce à nos dames
Et leur droit de vote
Tous ces gorets rotent

samedi

À ma Mère


 


Je vis dans Ton vieux Cœur meurtri
Souillé de sanies
Ta Capitale éclatante d'Histoire
Et par les rues où tant de ceux de notre Mémoire
De la race que Tu m'as donné
Ô ma Mère bien aimée
Me priant d'en être digne
Ont péri les armes à la main
Afin que naissent nos lendemains
Avec Toi
Périssant avec eux
Et toujours après Renaissante
Ma Mère !

Cet esprit que Tu m'as donné!
Toi qui m'a tout donné
La Race incomparable de Saint-André-Des-Champs
Une Langue un Honneur et un Chant
La langue acérée
Et l’Honneur en flamme
La fleur des langues pour le défendre
Ma Mère !
  Mère d'Automne et de champs de blés
Salie avilie piétinée
Ton grand Corps déshonoré
Ô infamie
Chaque jour dans Tes Artères noires
Où coulait le Sang de notre Histoire
De gros caillots de Sanie
De gros bonshommes
Au cul lourd
Dans des pantalons courts de petits garçons
Et des crânes allongés
Comme des Olives
Verdâtres comme la torve gueule
Qu'ils tordent
Quand je passe
Ma Mère !
.
Ils le voient bien que je Te porte
Comme Tu m'as porté
Dans Ton Terrible Sein de Terre et de Pierre
Ils le sentent
Avec leur nez courbes
Habitués à flairer les miasmes sucrés
Et les huiles levantines
Alors ils crachent par terre
Sur ton Sol sacré
Sur ta Figure Sainte
Ma Mère !
.
 Chaque jour que Dieu fait
Avec leurs crânes contrefaits
D'aspects oblongs
Tondus souvente fois de leur laine
Ils crachent tout du long
L'haleine de leur fétide haine
Sur mes pas
Sur ta Face
Ma Mère !
.
 D'autres, bien plus précieux,
Et qui se servent d'eux
Ne crachent nullement
Tout de bon
Sur ma Terre
Mais plus astucieux
Placent de faux-cieux
Leur idéal de métissage
Dans la tête de Tes filles sages
Mes sœurs mes cousines mes nièces
Frappées à ton Effigie
Filles du peuple au port de Reine
Ma Mère !
  .
Blanches et roses
Roses blondes ou brunes ou rousses
Roses diaphanes de Notre-Dame-des-Champs
On les voit par les villes
Acoquinées au bistre méchant
De cuistres gras et vils
Amateurs de blanches herminettes
Gros loukoums aves des gourmettes
Grands prognathes à lourds colliers
Mâles venus afin de les souiller
De les étreindre
D'éteindre à jamais
Ces multiples reflets
De Ton Image
Ma Mère !
 . 
Revienne le Soleil d'Austerlitz
Revienne gentille Pucelle
Et armée jusques aux dents
Notre doulce Jehanne dure
Aux armes ! Qu'un sang impur
Abreuve l'asphalte noir des rues asphyxiées
De remugles croupissant 
Les Sillons tracés par Tes Larmes de sang
Ma Mère !
 .
Qui souffle dans mon âme qui souffre
Le soufre de Ton souffle puissant,
Vienne la Sainte Tourmente
Afin que nul cœur vaillant ne mente
Toi qui m'as tout donné
L'amour et la Liberté
Ma France !

vendredi

Omphalos




Je suis bien trop loin d'Omphalos,
Des fanfarons de l'omphale US
Et de leur dilection triomphale
Pour les métis cynocéphales,
Qui ont élus pour Grand Phallus
Pour en ragoûter leurs anus
Et leurs vulves avides à boire
Le noir larbin du Consistoire.

jeudi

Fouteballe



Hélas, et c’est un crève-cœur,
Dedans la France blaquebeur
Nos gentils petits fouteballeurs
Sont hors-jeu, de par leur pâleur.

Reviennent nos joueurs d'antan
Enfuis dans le grand Vent d’autan
Livrés aux escadrons des Maures
Et des Négrophages de la Mort.

mercredi

Les Abeilles et les Grillons








Petits souchiens deviendront grands,
Pourvu que Nounous leur prêtent vie.
Les leur laisser en attendant,
Je tiens pour moi que c'est folie :
La probabilité de les ravoir intacts
Trop hasardée, trop inexacte.

Je m'en vais l'illustrer sans délai
Par un fabliau point trop laid.

La ridicule affectation d’affection
Que les Abeilles portent aux nouveau-nés Grillons
Ne fut jamais, tant s’en faut, payé de retour
Et même tout au rebours
Les grasses mamas cricris
Exècrent ces enfançons qui crient
Trop blanches larves dégouttant de miel
Qui leur paraissent comme du fiel.

  Encore eussent elles chéri leur Reine
Tant les nées Grillonnes aiment les Ors
Mais les ouvrières souterraines
Leur font horreur, comme la mort.

Une proposition de baby-sitting,
Qui n'était encore que récépissé,
Fut saisie en passant par l’abeille pressée
Qui faisait son shopping
Dans la coopérative melliflue.
-Tout vient à point, dit elle, lisant ce flux
Voilà d’excellentes mères pour mes chérubins
Mettons-les vite en ces bonnes mains.

« À point » dîtes vous ? Nul doute !
Comme le teint de vos petits bourdons
Inhalant, pas de pot, sur les routes
Le monoxyde à plein poumons !

Livrés, sans échappatoire
Aux échappements
Quand sonne l’heure noire
Du stationnement
Près les feux des carrefours,
À l’heure suiffeuse du Four,
Quand ces damnées grillonnes du baby-sitting
Entament leur tchatering
Volubile et inimitable
Dans leurs mobiles insupportables.

mardi

Épilogue


Chut !
Les lèvres scellées comme Harpocrate, à toi de retrouver sombre lecteur,
en secret dans l'Athanor de ta colère, car de plus habiles 
que toi sont tombés qui touchaient presque au but,
le chemin des arsenaux;  va ! arme toi,
de bien plus que de Patience,
frappe avec Science,
les Cochons
Maudits.
Tout
est perdu,
qui leur demeure;
ta femelle t'ayant trahit,
rien n'est plus à aimer, rien non plus
à défendre, il ne te reste qu'à en descendre
le plus possible, et partout où ils ne t'attendent pas.
La bande à Bonnot, voila frère l'idéal qui doit guider tes pas.
Chut!